Mandala

Mandala est un mot sanscrit signifiant « cercle ». S’il tire son origine des traditions religieuses hindouistes et bouddhistes, le mandala existe dans toutes les cultures depuis la nuit des temps et représente un des modèles fondamentaux d’organisation de la vie. Reflétant la plénitude du cosmos, il exprime la force créatrice de l’univers de l’infiniment grand – les galaxies, les planètes du système solaire, dont la Terre – à l’infiniment petit – la structure du flocon de neige, des fleurs ou des atomes. En France, les rosaces des cathédrales gothiques du Moyen-Âge en sont une superbe expression. Apparus simultanément dans toutes les cultures préhistoriques, les motifs du cercle et de la spirale sont associés par les êtres humains à un mouvement perpétuel, celui de l’éternel retour du printemps après l’hiver, du jour qui succède à la nuit, celui du cycle de la vie qui jamais ne s’arrête, même après que nous sommes morts.

Ce qui est commun à tous les mandalas et en fait l’universalité, c’est que dans tous les cas – et à la différence d’un simple dessin – on retrouve un centre et un contenant, le plus souvent un cercle. Le centre représente le milieu d’un espace donné.

C’est parce que ce centre est immobile, stable et immuable qu’il sert de repère à l’organisation du monde qu’il structure, à l’image de la création du monde. Le centre, c’est le point d’où tout part et où tout revient. Sans lui rien ne peut prendre place, rien ne peut prendre sens. Poser le centre, se relier à lui, c’est éviter de se perdre dans l’immensité.

En thérapie, le mandala permet de différencier ce qui appartient à la personne et ce qui ne lui appartient pas. Une fois opérée cette différenciation, la personne va pouvoir mettre en ordre, organiser et dynamiser, autour d’un centre représentant ce qu’il y a de plus sacré pour elle par rapport au problème traité, les éléments qui s’opposent à l’intérieur d’elle-même dans une situation donnée.

Réaliser un mandala, c’est organiser son chaos intérieur, rassembler les éléments épars, parfois discordants ou contradictoires, en un tout fertile, dynamique et porteur d’une vie chargée de sens.

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Le passé a le droit d’être terminé

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